Textes liturgiques

1) Se ressourcer 

Dégage-toi dans la mesure même où tu t’engages sans compter.

Prends de la distance dans la mesure même où tu communies fraternellement à autrui.

Le coeur humain même le plus généreux, n’est pas inépuisable.

Dieu seul est illimité.

A exiger sans cesse le maximum de lui-même, l’être profond se dissocie et se perd.

La parole alors devient vide et la prière inquiète.

Pour retrouver un regard libre sur les événements, il faut fuir et se tenir, tranquille et rassemblée, devant le Maître de tout.

Pars donc vers la source cachée de toute chose.

Quitte tout et tu trouveras tout.

Prends le temps de vivre amicalement avec toi-même.

Respire, reprends haleine.

Apprends dans le repos du corps et de l’esprit, la calme lenteur de toute germination.

Reçois la paix du Christ.

Ne te hâte pas, afin de mieux courir dans la voie des commandements, le coeur au large.

Soeur Myriam

 

2) Confession de foi

Nous croyons en Dieu

Malgré son silence et son secret nous croyons qu’il est vivant.

Malgré le mal et la souffrance, nous croyons qu’il a fait le monde pour le bonheur de la vie ;

Malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre coeur,

Nous croyons en Dieu.

Nous croyons en Jésus-Christ


Malgré les siècles qui nous séparent du temps où il est venu, nous croyons en sa Parole;


Malgré nos incompréhensions et nos refus, nous croyons en sa résurrection.

Malgré sa faiblesse et sa pauvreté, nous croyons en son règne.

Nous croyons en l’Esprit Saint

Malgré les apparences, nous croyons qu’il conduit l’Eglise ; 


Malgré la mort, nous croyons à la vie éternelle ; 


Malgré la souffrance et le mal, nous croyons que le 
royaume de Dieu est pour tous les hommes. Amen

 

3) Volonté de Dieu

Seigneur,

Quand j’aurai faim, donne-moi quelqu’un à nourrir.

Quand j’aurai soif, donne-moi quelqu’un à abreuver.

Quand j’aurai froid, donne-moi quelqu’un à vêtir.

Quand je serai dans la tristesse, donne-moi quelqu’un à relever.

Quand mon fardeau me pèsera, charge-moi de celui des autres.

Quand j’aurai besoin de tendresse, que l’on fasse appel à la mienne.

Que ta volonté soit ma nourriture, ta grâce ma force et ton amour mon repos.

Que toute ma vie soit une offrande perpétuellement tendue vers toi, ô Père,

(D’après François d’Assise)