Les textes du jour ont été partagés dans la version Osterwald.
Pourquoi ? Très proche mentalité hébraïque, même si le Nouveau Testament est écrit en Grec
La traduction qui fait le plus peur.
« Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoile.
Et sur la terre, les peuples seront dans la consternation en ne sachant que devenir,
les hommes seront comme rendant l’âme de frayeur. »
Il ne s’agit pas de parler du 21 décembre, date promise par certains pour la fin du monde.
Il s’agit de parler du 2 décembre, date promise de la fin de notre petit monde de quotidien.
Dans les textes, le quotidien est symbolisé par ce qui va vers le bas :
La Débauche – perte de la direction (perte des repères)
L’Ivrognerie – perte du fil (boire pour oublier)
Les Inquiétudes de la vie – perte de la profondeur du sillon (lorsque « ça dérape »)
Quand on perd la direction + le fil + la profondeur de sa vie, on est symboliquement en état de mort.
Beaucoup de textes bibliques nous disent cela :
Exemple 1 : La Parabole du semeur. La graine qui germe n’est pas tombée
dans des broussailles (perte de repères)
sur un sol caillouteux (sans direction, sans fil conducteur)
sur un sol non préparé (sans profondeur)
Mais sur un sol préparé, profond, avec un sillon
Exemple 2 : le Tohu Bohu de la genèse
Dans notre vie, lorsque tout est tohu-bohu, la Genèse dit
que Dieu trace un trait,
qu’il sépare le haut de bas,
qu’il crée ainsi un véritable espace qui sera reconnu comme le monde,
espace de liberté et de vie pour l’homme
L’avent, suit la même structure de pensée :
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se rendre compte de la perte de notre direction + fil rouge + profondeur de la vie
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accepter de convertir son point de vue : la vie n’est pas celle qu’on vit, mais celle que Dieu attend
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accepter une main tendue : la promesse que Dieu donne en Jésus reconnu comme Christ
L’avent, c’est la main tendue de Dieu vers les Humains, sa Diaconie.
C’est notre Diaconie sur nous-mêmes
Cela demande d’accepter d’être aidé
Qu’un autre tout petit puisse venir pour nous – C’est alors un message de Noël pour notre vie
La diaconie, c’est l’Eglise, et l’Eglise, c’est diaconie, car foi = acte et acte = foi
Exemple : Je suis frappé des malades dans les maisons d’accueil Saint-Jean :
Ils se soutiennent parce qu’ils se savent tous malades
Ils se donnent de l’espérance
Nous, nous ne savons plus nous regarder en face, alors nous plongeons la tête
L’Activisme devient notre direction
Les Souvenirs deviennent notre fil rouge
L’Autoritarisme ou volontarisme devient notre profondeur
(nous marquons notre volonté en tapant du poing)
Que dit Jésus ?
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Veillez – en regardant vers le haut – regarder d’en haut – DIRECTION
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Rectitude d’être – c’est un choix de vie quotidienne
Mais c’est pas une morale, c’est une qualité d’être
Mise en conformité de nos actes avec ce que nous sommes – FIL
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Etre à l’écoute – C’est une attitude de l’être, une philosophie de la vie, PROFONDEUR, SENS
Les moyens ?
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Regarder en haut et lever la tête – Prendre de la hauteur sur sa vie quotidienne
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Ce qui nous permet d’aller vers le haut, c’est introspection, la faculté à se regarder soi-même en vérité
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Vers le haut, c’est la prière. C’est-à-dire la conversation avec « Là-Haut », son habitude de pratique.
La volonté de l’évangile, c’est donc d’élever le monde, et s’élever soi-même
On sait pour cela les commandements (comme le rappelle Paul aux Thessaloniciens)
Alors oui, dans notre vie, la plus petite lueur est annoncée, et peut germer et faire de grandes choses.
Comme l’offrande de la veuve, juste avant notre texte.
Qu’est-ce que Noël, si ce n’est la mise en place d’un germe dans notre cœur, pour que notre vie change ?
En direction, en continuité, en profondeur de sens.
C’est la Promesse qui nous est faite, et c’est notre espérance.
