Culte-Zoom des endeuillés en confinement

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La Grâce et la paix vous sont données

de la part de Dieu notre Père

et de Jésus-Christ notre Seigneur.

C’est le Seigneur qui nous rassemble, même par-delà les distances.

Comme au 7ème jour de la création, il s’est reposé, il nous invite à faire de même, à prendre un temps de calme et de prière.

Il nous invite à lui remettre nos soucis et nos joies, nos pas vers la vie et ce qui nous tire vers le bas.

En ces jours où nous pensons particulièrement à ceux qui nous sont chers et qui nous ont précédés dans la mort, nous pourrons aussi déposer notre peine et entendre une parole de vie.

Louange

Dieu notre Père, tu sais qu’il nous est difficile certains matins de nous tourner vers toi dans la louange.

L’absence, les regrets, la douleur sont trop vifs.

Pourtant, quand nous regardons derrière nous et que nous voyons tant de chemin parcouru, avec ta présence à nos côtés, tant de sollicitude de ta part, tant de fidélité, nous ne pouvons que nous écrier, comme l’apôtre Paul « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? »

Oui Merci Seigneur, pour ta présence à nos côtés les jours où le chemin nous semble bien dur.

Merci Seigneur quand les souvenirs deviennent baume et apaisement.

Merci Seigneur quand le passé devient léger et nourrit notre envie de vivre.

Merci Seigneur quand l’amour donné et reçu nourrit l’amour d’aujourd’hui et de demain.

Merci Seigneur quand la douleur s’estompe et quand la reconnaissance peut enfin s’exprimer.

Ps 92, Oh, que c’est chose belle – Alléluia p.106

1. Oh ! que c’est chose belle / De te louer, Seigneur,
De chanter ta splendeur / Au milieu des fidèles ;
Quand le jour vient de naître, / D’annoncer ta bonté
Et ta fidélité / Quand la nuit va paraître.

2. Tes œuvres surprenantes / Ont réjoui mon cœur
Et je dirai, Seigneur, / Leur sagesse étonnante.
Tes pensées sont profondes ; / Plus il les étudie,
Plus l’homme est interdit : / Ta main garde le monde.

3. Si les méchants fleurissent / Comme l’ivraie des champs
Et si des arrogants / Les projets réussissent,
C’est pour qu’ils disparaissent / Par la mort emportée
Et que soient dévoilés / Les plans de ta sagesse.

4. Tu oins d’une huile fraîche / Le front de ton enfant ;
On le voit rayonnant, / Vigoureux comme un cèdre.
Sa gloire et sa richesse / Sont d’orner ta maison ;
Tes fruits chaque saison / Combleront sa vieillesse.

Prière de repentance

Nous prions.

À qui irions-nous Seigneur ? Qui d’autre que toi peut savoir ce qui nous habite ?

Ces matins blafards où le poids est trop lourd et où nulle consolation ne peut nous atteindre.

Ces repas sans faim où tout a goût de rien et où le corps refuse la moindre bouchée.

Ces nuits sans sommeil où tant de souvenirs reviennent et nous empêchent d’accéder au repos.

À qui irions-nous Seigneur ? Qui d’autre que toi peut savoir ce qui nous habite ?

Ces paroles tant attendues et jamais entendues.

Ces gestes espérés en vain.

Cet inachevé qui à jamais nous marque et nous blesse.

Et ces propos lâchés et pour toujours regrettés.

Ces actes irréversibles. Ces blessures données et reçues.

Et le pardon, si difficile à penser, si difficile à espérer.

Et l’amour mêlé au regret, qui tourne sur lui-même sans savoir où se poser.

À qui irions-nous Seigneur ? Tu as des paroles de vie éternelle.

Amen

Annonce du pardon

Mieux que quiconque, Dieu sait le fardeau que nous portons dans le secret de nos cœurs.

Il prend sur lui ce qui nous pèse. En Jésus, il a connu la mort. Trois jours durant, elle a fait son œuvre en silence.

Mais au troisième jour, il s’est relevé des morts. Il a planté dans le monde une espérance que personne ne peut arracher.

Il nous invite à notre tour à entrer dans l’espérance en mettant en lui notre confiance.

N’ayez pas peur. Il a les paroles de vie, et une vie aux dimensions de son amour : sans bornes et sans limites.

Il garde dans son amour ceux que nous avons aimés. Il nous garde nous-mêmes dans son amour, il renouvelle nos vies de fond en comble et nous donne sa paix. Et pour cela, il nous conduit jour après jour sur le chemin du pardon.

Amen

44-15 C’est vers toi que je me tourne – Alléluia p.672-673

1. C’est vers toi que je me tourne, / Je veux marcher dans tes voies ;
J’élève mes mains pour te rencontrer, / Mon cœur désire te chanter
Pour bénir et célébrer ton saint nom, / Car tu es fidèle et bon.
Seigneur, ô Seigneur, je veux te donner,

Seigneur, ô Seigneur, ma vie à jamais.

2. Mes yeux contemplent ta gloire, / Ta vie ranime ma foi,
Ta paix et ta joie inondent mon cœur, / Toi seul fais tout mon bonheur.
Je veux proclamer que tu es celui / Qui chaque jour nous bénit.
Seigneur, ô Seigneur, je veux partager,
Seigneur, ô Seigneur, ton éternité.

Prière d’illumination

Au moment d’ouvrir les Écritures, nous demandons à Dieu dans la prière l’aide de son Esprit :

Dieu notre Père, donne-nous ton Esprit, afin que les mots anciens que nous allons lire maintenant donnent du sens au monde dans lequel nous vivons.

Que ta parole soit lumière sur notre chemin.

Amen

Lectures bibliques : Marc 2, 1 à12

1Quelques jours après, Jésus rentra à Capharnaüm et l’on apprit qu’il était à la maison.

2Et tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte. Et il leur annonçait la Parole.

3Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé porté par quatre hommes. 4Et comme ils ne pouvaient l’amener jusqu’à lui à cause de la foule, ils ont découvert le toit au-dessus de l’endroit où il était et, faisant une ouverture, ils descendent le brancard sur lequel le paralysé était couché.

5Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. »

6Quelques scribes étaient assis là et raisonnaient en leurs cœurs : 7« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? »

8Connaissant aussitôt en son esprit qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, Jésus leur dit :

« Pourquoi tenez-vous ces raisonnements en vos cœurs ? 9Qu’y a-t-il de plus facile, de dire au paralysé :

“Tes péchés sont pardonnés”, ou bien de dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? 10Eh bien ! afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… » – il dit au paralysé :

11 « Je te dis : lève-toi, prends ton brancard et va dans ta maison. »

12L’homme se leva, il prit aussitôt son brancard et il sortit devant tout le monde, si bien que tous étaient bouleversés et rendaient gloire à Dieu en disant :

« Nous n’avons jamais rien vu de pareil ! »

Prédication

Nous revoilà de nouveau confinés à la maison … même si, à la différence du premier confinement au printemps, c’est un peu moins strict, moins contraignant … mais « le virus est toujours là ! » – comme nous le rappellent régulièrement la radio et autres médias.

Nous revoilà, de nouveau confinés, et cette fois l’état du monde me paraît bien plus sombre, bien plus ténébreux que pendant le confinement du printemps, tant au près, chez nous, en France, en Europe, qu’au loin, aux États-Unis, comme au Haut-Karabakh…

Mais nous revoilà aussi en compagnie de Jésus qui nous accompagne durant cette année – comme tout au long de notre vie – et avec qui nous cheminons, à la suite des disciples…

Ce matin, nous sommes avec lui dans la maison. Quelle maison ? Probablement celle de la belle-mère de Simon qu’il avait guérie au chapitre précédent…

Et comme sa renommée de guérisseur s’est répandue depuis, il y a foule dans la maison : « …tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte » (Marc 2,2).

La foule est venue nombreuse, avide de voir peut-être un nouveau miracle, mais Jésus « leur annonçait la Parole » (Marc 2,2), c’est-à-dire l’Évangile, la Bonne Nouvelle du « Règne de Dieu » qui « s’est approché », comme il l’avait précisé au chapitre précédent :

« Le temps est accompli, et le Règne de Dieu s’est approché : convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1,15).

C’est cette parole qui se trouve au commencement de l’Évangile, au commencement de l’action publique de Jésus… elle est le mot d’ordre, elle est la « clé de lecture » qui nous permet de lire et de comprendre les récits que Marc raconte de Jésus.

Jésus invite ses interlocuteurs – de jadis comme d’aujourd’hui – à se « convertir », c’est-à-dire à changer de regard sur leur vie, sur notre vie, sur la vie de nos prochains et sur les événements que nous vivons actuellement…

Cependant, la raison de ce changement de regard auquel Jésus appelle, n’est pas liée à l’actualité de son époque – mais à l’actualité – toujours en vigueur – de « l’approche du Règne de Dieu » !

Jadis, il y a 2000 ans en Palestine, comme aujourd’hui en France, En Europe, aux États-Unis et dans le monde entier, le Règne de Dieu est toujours proche, à portée-de-main : tout n’est qu’une question de regard … de changement de regard, précisément !

Dans notre récit, ce changement de regard, cette conversion, nous est présenté à travers trois « gros mots » de la religion que je vous invite à observer d’un peu plus près et dans le contexte et l’ordre de leur apparition dans notre récit :

  1. La foi – des « quatre hommes » qui portent le paralysé jusqu’à Jésus.
  2. Le péché – au pluriel : ceux que Jésus pardonne au paralytique
  3. Le pardon – que Jésus accorde au paralytique

1. La foi

Le récit évoque d’abord la foi. Plus précisément, il parle de la « foi » des quatre hommes qui portent le paralytique sur un brancard.

Quelle est cette foi ? Si nous lisons bien ce que le récit en dit, elle n’a pas un caractère religieux explicite.

Elle ne s’exprime pas par une confession de foi, ni par une pratique religieuse quelconque.

Elle n’a aucun lien avec l’Évangile que Jésus est venu annoncer aux foules.

Elle n’a comme motivation, semble-t-il, que d’amener le paralytique auprès de Jésus, coûte que coûte, quel qu’en soit le prix, l’effort – dans le but implicite que Jésus le guérisse de sa paralysie – comme il a guéri de nombreuses personnes.

Nous avons ici la définition la plus élémentaire, la plus basique de la foi, comme une confiance que ces quatre hommes font à Jésus, non pas en tant qu’homme religieux, non pas en tant que Messie, Fils de Dieu, mais en tant que guérisseur.

Et c’est cette seule foi « basique » qui anime ces quatre hommes restés anonymes dans le récit – tout comme le paralytique, d’ailleurs ! – qui motive l’agir de Jésus ! (« Voyant leur foi… »)

Foi basique, certes, mais qui pousse ces quatre hommes à surmonter tous les obstacles qui se mettent en travers de leur chemin vers Jésus, en particulier, la foule qui l’entoure ! …

Elle me fait penser à cette petite parabole de la graine de moutarde que Jésus raconte un jour à ses disciples en réponse à leur demande : « ‘Augmente en nous la foi’.

Le Seigneur dit : ‘Si vraiment vous avez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous diriez à cet arbre : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer ‘, et il vous obéirait » (Luc 17,5-6) …

Il me plaît à penser que Jésus honore une foi qui n’est pas explicitement religieuse, qui est celle des aides-soignants, par exemple (les quatre hommes portant un brancard avec le paralytique pourraient très bien être des « aides-soignants »!!), des médecins, de tout le personnel soignant grâce à l’engagement et au dévouement desquels nos malades peuvent accéder aux soins en vue d’une guérison ou, pour le moins, d’un soulagement des douleurs.

La foi de tous les aidants, de toutes celles et ceux qui, sans aucune « foi » ou pratique religieuse, font le bien, prennent soin des malades,

des vulnérables et des personnes en « fin de vie » – dans des conditions parfois très dures – comme en ce temps de pandémie – sans perdre leur détermination d’aller jusqu’au bout de ce qu’ils peuvent faire…

2. Le péché

Mais le récit déraille tout de suite !

Car Jésus, au lieu d’accomplir ce que tout le monde attend « dans la maison », à savoir un acte de guérison, prononce une parole de « pardon de péché » : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés » (Marc 2,5b).

Mais quels sont donc les péchés dont le paralytique se serait rendu coupable ? Étonnamment, là encore, le récit n’en dit rien !

Certains en ont tiré la conclusion que ces péchés seraient la raison de sa paralysie … et en effet, la paralysie peut aussi être comprise, non pas seulement comme un handicap physique, mais aussi psychique, causé, provoqué, par de la culpabilité.

La culpabilité – qui est liée à un acte, une faute commise, mais aussi liée à un sentiment : sentiment de la culpabilité, qui peut donc être totalement imaginaire, liée à un jugement porté contre soi-même…

Ou bien un fardeau, des soucis qui nous pèsent et nous oppressent, nous paralysent, justement, dans notre capacité d’agir …

Quant au « péché » – au singulier – il est bien nommé, bien défini dans la Bible – non pas comme une faute morale, un « mal-agir », une transgression des règles de « bonne conduite »… Non !

Le péché dans la Bible est cette prétention typiquement, fondamentalement humaine de se « suffire à soi-même », de n’avoir besoin de personne, ni des autres, ni de Dieu.

D’être « comme des dieux », capables de se « sauver soi-même », de pouvoir se construire, par ses propres moyens, une identité, une « image respectable » de soi-même …

Au fond, c’est le refus de notre humanité, de ce que nous sommes : des êtres dépendant les uns des autres, fragiles et vulnérables … ce que le virus nous révèle ces temps-ci de façon, parfois, très violente et douloureuse ! …

3. Le Pardon

Jésus ne fait pas ce qu’attendent les « aides-soignants ».

Il ne guérit pas le paralytique mais lui atteste qu’il est aimé de Dieu, tel qu’il est. Il lui annonce le pardon. Et preuve que la paralysie n’est pas liée aux péchés, l’homme ne se met pas debout !

Or Jésus, en annonçant le pardon, parle de la part de Dieu, ce qui met très en colère les religieux présents.

Ce qui est en question ici c’est l’identité de Jésus : est-il un guérisseur « ordinaire » ou bien le Fils de Dieu ?

Les religieux auraient peut-être accepté qu’il soit un guérisseur, mais le Fils de Dieu qui annonce le pardon des péchés, c’est autre chose ! Ces hommes ne sont pas prêts à accepter que Dieu veuille pardonner les péchés.

Jésus sera contraint tout au long de son ministère de donner ses signes de son unité avec son Père. Ici, pour montrer qu’il peut pardonner de la part de Dieu, il fait lever le paralytique.

La guérison physique n’est pas un but en soi, pour Jésus, mais le signe tangible du pardon opéré à l’intérieur. Dans ce récit, ce n’est pas le lien entre péché et maladie qui est souligné, mais le lien entre pardon et guérison.

Changement de regard disais-je, c’est à cela que Jésus appelle les humains de son temps comme du nôtre.

Changement de regard sur notre vie et celle de nos prochains …

Le premier et dernier mot sur nos vies, c’est une parole de pardon, de libération de tout ce qui nous oppresse et culpabilise, afin de nous remettre debout, de nous ressusciter à la vie, toujours de nouveau…

Amen

Confession de foi 

Je vous invite à confesser notre foi

Je crois au Royaume, tel que Jésus est venu le révéler,

où tout est partage et respect.

Je crois que Jésus est le chemin, la vérité et la vie.

Ce chemin n’est pas tracé à l’avance, mais on s’y engage avec lui.

Cette vérité, on ne peut l’enfermer dans des formules,

mais il faut la chercher ensemble, et sans relâche.

Cette vie surgit de Dieu, même d’au-delà de la mort.

Je crois que Dieu est source jaillissante,

qu’il est attente et pardon, et par-dessus tout, libération.

Je crois qu’il est l’amour révélé en Jésus le Christ.

Par son Esprit, il a parlé par les prophètes d’Israël.

Il parle à l’humanité par beaucoup d’autres,

qui ne le savent même pas…

Je crois qu’il est à l’œuvre dans les Églises,

et partout où il nous interpelle

à travers ceux que nous rencontrons chaque jour.

Je crois que l’Esprit travaille sans cesse à nous remettre debout.

Amen.

Nous continuons notre confession de foi en chantant :

52-17 – Libres de nos chaînes – Alléluia p.858-859

1. Libres de nos chaînes, nous marchons vers toi.
Ta main souveraine affermit nos pas.
Armée de lumière, couronnée d’éclat,
Soyons sur la terre messagers de joie !
Refrain
Alléluia ! Que ton règne vienne !
Maranatha ! Viens, Jésus, règne en moi !

2. Proclamons sa grâce au creux de la nuit,
Recherchons sa face au cœur de sa vie.
Célébrons sa gloire, bannissons la peur,
Chantons sa victoire : Jésus est vainqueur !

Refrain
Alléluia ! Que ton règne vienne !
Maranatha ! Viens, Jésus, règne en moi !

Prière d’intercession – Pierre-Adrien

Seigneur,

         Nous voici devant toi, ce matin, tels que nous sommes avec nos joies et nos détresses, avec nos craintes et avec notre espérance.

         En cette saison où la nature semble peu à peu mourir, nous pensons à nos proches qui nous ont quitté et nous espérons un printemps de résurrection.

         Nos deuils, tu les connais. Ils sont anciens, douloureux, comme une ancienne plaie qui ne se ferme pas. Ils sont plus récents et encore amers de larmes. Pourtant ces déchirements, ces séparations, nous voulons te les remettre, car nous croyons que toi seul peut mettre de la couleur dans le noir du deuil.

Nous te prions aujourd’hui spécialement pour ceux qui traversent un deuil. Ne les laisse pas s’enfermer dans leur chagrin ; accorde-leur de pouvoir s’appuyer les uns sur les autres.

Nous te prions pour tous ceux qui ont vu leurs proches décéder durant cette période de pandémie et qui n’ont pas pu leur adieu comme ils l’auraient souhaité.

Qu’en toi leur colère s’apaise.

Qu’ils trouvent en toi une ressource pour oser lever les yeux et contempler le chemin de la vie.

 Nous te prions pour celles et ceux qui, en ce moment même, partout sur notre terre, pleurent des êtres qui leur sont chers.

Ne nous permets pas de rester insensibles aux souffrances que nous côtoyons chaque jour.

         Fais de nous des témoins de ton règne de paix, de justice et d’amour. Nous avons confiance en ta grâce et remettons entièrement notre vie entre tes mains.

Que nous vivions ou que nous mourions, nous sommes avec toi et toi, notre Dieu, tu es avec nous.

Dans la certitude que Christ est la vie, nous te disons :

Notre Père, qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.

Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal.

Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles.

Amen

Offrande pour l’Église

Dans un culte habituel, après avoir affirmé notre foi, nous avons un geste d’offrande, pour manifester que Dieu est le Seigneur de nos vies et de nos biens. C’est un geste nécessaire pour porter la vie de l’Église.

En ces temps d’inquiétude pour tous, certains d’entre nous sont peut-être en difficulté financière. Et les plus précaires sont les premiers touchés par l’épidémie, en France comme dans le monde entier.

Alors que ceux qui le peuvent donnent pour aider ceux qui en ont besoin. Sur le site de l’Église protestante unie, vous pourrez soutenir votre Église locale, mais également la Fédération de l’Entraide protestante,

Vous pouvez, bien-sûr, également faire votre offrande par chèque ou en espèces que vous mettrez dans une enveloppe pour pouvoir la déposer, quand cela vous sera possible, au Centre 72…

Nous entrons, maintenant, dans la célébration de la Sainte-Cène pour laquelle vous aurez juste besoin de préparer chez vous une coupe de vin ou de jus de raison, avec un morceau de pain que vous mettrez à porter de main, à côté de votre écran-Zoom…

Liturgie de la Cène – Jane

Envoi et Bénédiction

Chant – Mon ancre et ma voile

1. Dieu, tu es ma force, ma consolation, / Une lampe devant mes pas.

Ta voix a triomphé de l’ouragan, / Remporté le combat.

Refrain

Tu m’offres chaque jour / Ton infaillible amour.

Toi qui as fixé le cours des étoiles, / Sois mon ancre, sois ma voile.

2. Tu étends mes ailes pour toucher les cieux, / Protégé par ta main.

Ta grâce m’appelle à lever les yeux / Et suivre ton chemin.

Refrain

Tu m’offres chaque jour / Ton infaillible amour.

Toi qui as fixé le cours des étoiles, / Sois mon ancre, sois ma voile.

3. Ta miséricorde vient de la croix, / Ton sang m’a racheté.

Tout ce que je suis me vient de toi. / Sans fin je te louerai.

Refrain

Tu m’offres chaque jour / Ton infaillible amour. Toi qui as fixé le cours des étoiles, / Sois mon ancre, sois ma voile.