Culte de Pentecôte

Culte de Pentecôte par zoom Courbevoie et Bois Colombes

31-5-2020  prédication apportée par la pasteure jane Stranz de Courbevoie

Accueil

Cloches,  Musique

[Wa, wa wa Emimimo (Emimoloye)

Wa,wa, wa Alagbara (alagbarameta)

Wao, Wao, Wao. (Emimimo)]

« Car l’Esprit que Dieu nous a donné ne nous rend pas timides; au contraire, son Esprit nous remplit de force, d’amour et de maîtrise de soi. » (2 Tim 1:7)

« Dieu est Esprit et les vrais fidèles l’adorent en Esprit et en vérité »

Viens Esprit Saint, renouvelle la création tout entière !

Musique

Wa, wa wa Emimimo (Emimoloye)

Wa,wa, wa Alagbara (alagbarameta)

Wao, Wao, Wao. (Emimimo)

Le fruit de l’Esprit est la joie

Le fruit de l’Esprit est l’amour – (dit par Karine)

Le fruit de l’Esprit  est la paix

Le fruit de l’Esprit  est la patience – (dit par Arthur)

Le fruit de l’Esprit  est la bonté

Le fruit de l’Esprit  est la bienveillance – (dit par Andreas)

Le fruit de l’Esprit  est la foi

Le fruit de l’Esprit  est la douceur – (Dit par Denis)

Le fruit de l’Esprit  est la maîtrise de soi – Jane

  • – Jane

Feu de l’Esprit: embrase nos cœurs d’amour pour notre prochain

Feu de l’Esprit: éclaire notre sentier et que nous marchions dans la vérité

Feu de l’Esprit: lève-toi en nous en une passion pour la liberté

Feu de l’Esprit: rassemble-nous pour célébrer ta vie

Viens Esprit Saint enflamme nos cœurs qui s’attendent à toi!

Consume-nous par ton amour et renouvelle en nous ta vie

Seigneur, tu as fait tant de choses !

Tu les as toutes faites avec sagesse !

La terre est remplie de ce que tu as créé.

Voici la mer, immense, à perte de vue.

Tant d’êtres y remuent, petits et grands,

qu’on ne peut les compter.

Des navires la parcourent en tous sens,

et le dragon marin, le Léviathan ;

tu l’as façonné pour jouer avec lui.

Tous ces êtres dépendent de toi

pour recevoir leur nourriture au bon moment.

Si tu la leur donnes, ils la prennent ;

si tu ouvres la main, ils ont tout ce qu’il faut.

Mais si tu te détournes, les voilà terrifiés ;

si tu leur reprends le souffle de vie,

ils périssent et redeviennent poussière.

Tu leur rends le souffle et les voilà créés,

tout devient nouveau à la surface de la terre.

Que ta gloire, Seigneur, dure toujours !

que le Seigneur se réjouisse de ses œuvres !

Tu regardes la terre, et la voilà qui tremble ;

tu touches du doigt les montagnes,

et les voilà couvertes de fumée.

Je veux te chanter toute ma vie, Seigneur ;

mon Dieu, je te célébrerai par mes chants, tant que j’existerai !

Amen ! Alléluia !

Come Holy Spirit – chant en MP3 de l’abbaye de Iona – une version par Jane envoyée à Arthur,ou cette version

Confession de Péché – Jane

Chant : Come Holy Spirit reprise

Comme la colombe se pose en douceur sur l’arbre recevez le don de la paix

Comme le feu brûle librement, éclaire et réchauffe recevez le don de la vie

Comme le vent se meut et danse autour de la terre recevez le don précieux de l’Esprit

Amen

Viens maintenant Esprit d’intégrité et de tendresse

Esprit de jugement et de danse touche notre aphonie

allume notre désir atteint au plus profond de notre silence

et enflamme nos paroles avec ta vérité que chacun et chacune puisse entendre dans sa propre langue des œuvres puissantes de Dieu.

Amen

Pour moi l’Esprit Saint c’est … les vidéos reçues

Actes 2, 1-18

1Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils se trouvaient réunis tous ensemble.

2Tout à coup il y eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d’un violent coup de vent : la maison où ils se tenaient en fut toute remplie ;

3alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux.

4Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer.

5Or, à Jérusalem, résidaient des Juifs pieux, venus de toutes les nations qui sont sous le ciel.

6A la rumeur qui se répandait, la foule se rassembla et se trouvait en plein désarroi, car chacun les entendait parler sa propre langue.

7Déconcertés, émerveillés, ils disaient : « Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens ?

8Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ?

9Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, du Pont et de l’Asie,

10de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Egypte et de la Libye cyrénaïque, ceux de Rome en résidence ici,

11tous, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons annoncer dans nos langues les merveilles de Dieu. »

12Ils étaient tous déconcertés, et dans leur perplexité ils se disaient les uns aux autres : « Qu’est-ce que cela veut dire ? »

13D’autres s’esclaffaient : « Ils sont pleins de vin doux. »

Discours de Pierre

14Alors s’éleva la voix de Pierre, qui était là avec les Onze ; il s’exprima en ces termes :

« Hommes de Judée, et vous tous qui résidez à Jérusalem, comprenez bien ce qui se passe et prêtez l’oreille à mes paroles.

15Non, ces gens n’ont pas bu comme vous le supposez : nous ne sommes en effet qu’à neuf heures du matin ;

16mais ici se réalise cette parole du prophète Joël :

17Alors, dans les derniers jours, dit Dieu,
je répandrai de mon Esprit sur toute chair,
vos fils et vos filles seront prophètes,
vos jeunes gens auront des visions,
vos vieillards auront des songes ;

18oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes
en ces jours-là je répandrai de mon Esprit
et ils seront prophètes.

Chant – Saint Esprit Dieu de Lumière

Prédication – Jane

Chacun et chacune dans sa langue maternelle

« Qu’est-ce que cela veut dire ? »

Pentecôte c’est la fête des traducteurs, traductrices et interprètes – c’est-à-dire la fête de nous tous car nous employons tous le langage, la langue, sans peut-être pratiquer la glossolalie au même niveau que les disciples.

Pentecôte c’est aussi bien sûr l’anniversaire de l’Église, et aussi la fête de Chavouot, la fête de la loi pour nos sœurs et frères juifs. Pentecôte, une fête turbulente, émouvante, énergique, bruyante et brûlante mais aussi une fête structurante : il n’y a pas seulement la loi écrite mais aussi l’esprit de la loi, le souffle qui vivifie chaire et ose.

Pentecôte, la grande finale des 50 jours de Pâques. L’Esprit, l’ancienne Ruach en hébreu, qui dans le récit de la création du monde couve sur un univers liquide, ténébreux et informe. L’Esprit, la sagesse, belle, poétique, interprète de la loi et de la parole. Sans elle la lettre reste muette, l’incarnation du royaume ne prend pas naissance. À Pentecôte l’Esprit vient souffler où elle veut, pour ancrer les valeurs de la résurrection auprès des premiers disciples, elle souffle le renouveau, le réconfort, et rappelle les valeurs chaleureuses et couteuses de la résurrection : l’amour, la paix, la fidélité, la bienveillance, la maîtrise de soi … ces idéaux biens concrets dont l’apôtre Paul parle dans la lettre aux Galates que nous avons lu avec les catéchumènes

Mais avec la foule on pourrait aussi demander : « Qu’est-ce que cela veut dire ? »

Ni désincarnée, ni bâton magique, l’Esprit Sainte prend très au sérieux nos corps, notre incarnation :

couveuse, inspiration, compréhension, sagesse, et aussi ivresse qui rend tout possible.

L’Esprit se fait parfois la réputation d’être la personne mal élevée de la trinité, se mêlant de tout sans distinction – une fille qui ne sait pas dire non ?. Et oui vous avez bien entendu, le jour de Pentecôte l’Esprit est sainte (une petite folie que je me permets chaque année).

Elle est plutôt une sagesse énergique qui vivifie notre responsabilité de décider entre oui et non, entre résistance et soumission, à creuser un chemin ensemble qui fait croître le royaume de justice et joie.

On pourrait peut-être dire que l’Esprit insuffle la nouvelle langue maternelle des valeurs

évangéliques de la résurrection – aux premiers disciples et aux disciples de tous les temps qui ont succédés jusqu’à nous et bien après nous. Cette langue maternelle pneumatique transforme non seulement notre langage mais aussi notre action.

L’esprit de sagesse peut être poétique, mais l’Esprit est aussi une exigence pratique qui structure au ras des pâquerettes. Jésus en est l’exemple. Quand il revient de la mort ce n’est pas pour chercher ceux qui l’ont trahi, délaissé, torturé, cloué, et tué pour leur faire du mal et de la morale. Ses premiers mots aux disciples réunis dans la peur derrière des portes fermées à clé, sont « la paix soit avec vous », puis « recevez l’Esprit Saint ». Il est le premier à pratiquer la langue maternelle de la résurrection, il nous l’apprend. Mais comme toute langue, l’apprentissage même joyeux, prend du temps.

Une de mes anciennes collègues traductrices nous répétait de temps à autre un conseil très

important de son ancien professeur de traduction, « La première langue étrangère à apprendre reste toujours la langue maternelle ». La fête de Pentecôte nous rappelle chaque année que nous avons encore besoin de perfectionner notre langue maternelle des valeurs de la résurrection, pour continuer à produire les fruits de l’Esprit …

En ce moment ce perfectionnement de la langue maternelle doit se faire en temps de pandémie, de distance physique, de la peur du souffle de l’autre – notre grammaire sociétale et ecclésiale sont chamboulés – même si notre compassion, notre capacité à réfléchir, notre désir de nous engager restent vifs et solides. Nous allons devoir trouver de nouveaux mots et de nouvelles pratiques, et certaines façons de faire que nous avons sacralisées sans nous en rendre compte, vont devoir être revisitées, conçues autrement, au moins dans l’intérim.

Je vous donne trois exemples.

Vendredi matin cinq paroissiens à Courbevoie ont mis leurs masques et ont taclé le déconfinement du temple. Vous voyez le résultat derrière moi. Nous accueillons un premier culte ce soir à 18h. Nous avons bougé des bancs, sorti un certain nombre dehors, ouvert une cloison, pensé les entrées et les sorties, les distances (J’avoue que j’étais heureuse d’avoir une séance chez la kiné juste après !). Il faut que les gens puissent circuler plus facilement, mais qu’ils puissent aussi se sentir accueilli. Cet après-midi on va indiquer les places – non pas avec des interdictions mais avec un mot qui invite à prendre place là et qui dit en quelque sorte : « Bienvenu.e ! » (Je ne vais pas tout dévoiler maintenant !)

Cela demande un effort physique et psychique, et comme dans tout apprentissage de langue,

maternelle ou étrangère, nous devons apprendre à partir de nos erreurs … espérons surtout qu’elles ne mettront personne à risque.

Nous pouvons mieux circuler dans notre petit temple – qui fait plus de 200 mètres carrés. J’espère en quelque sorte que cet espace de circulation, cet espace entre nous les fidèles, pourrait être imaginé comme l’espace de l’Esprit. Il y a plus de distance physique, peut-on espérer plus d’effort de communication et de communion ?

L’Esprit est énergique mais son souffle est surtout la patience, l’ordre, et aussi l’endurance.

Un deuxième exemple

Il y a eu quelques polémiques et discussions sur les réseaux sociaux concernant la célébration de la Sainte Cène en ligne. Je suis heureuse que de nouveau on la propose, sans bien sûr l’imposer, aujourd’hui. Nous célébrerons un culte sans cène ce soir ici à Courbevoie, mais bientôt nous allons vouloir franchir le pas. Et alors comment ? Sans coupe commune évidemment, avec du pain ou des hosties ? En cercle gardant les distances, ou chacun.e à sa place ? Pratiquera-t-on l’intinction ?

Jeûner jusqu’à la fin de la pandémie ? Qui donnera le pain ? Mais même en posant ces questions nous voyons combien nous avons sacralisé certaines façons de faire. Cette nouvelle grammaire de la cène ouvrira sans doute en nous des deuils pour la simplicité de la pratique du passé.

Faisons confiance que L’Esprit œuvrera en nous pour ouvrir de nouvelles compréhensions du sacrement, du jeûne et du soin mutuel des uns et des autres autour de la table que Christ préside.

Un dernier exemple

Déjà bien avant la pandémie notre langue maternelle du royaume était en pleine mutation

concernant les questions écologiques. Dans ce que nous commençons à appeler l’anthropocène, la place de l’être humain au centre de la création pose question à notre responsabilité bien sûr, mais aussi à notre théologie. Aux marges de notre langue maternelle émerge une grammaire qui met plus de valeur sur la biodiversité, sur l’intégrité de la création et bien moins sur la domination de la création.

Dans le récit de la Pentecôte, quand Pierre prend la parole devant la foule, il cite l’ancienne

prophétie de Joël et rappelle que Dieu a toujours promis l’effusion de l’Esprit «  je répandrai de mon Esprit sur toute chair ». En lisant cela cette année, je me suis rendu compte que je ne lis pas « toute chair » de la même façon qu’il y a quelques années. La chair qui reçoit l’Esprit ne peut pas seulement concernée les êtres humains. En particulier après la lecture avec d’autres cette année d’un livre qui porte le titre « Bienheureux, bienheureuses, les consommateurs et consommatrices » par la théologienne anglicane Sallie McFague, ma grammaire et mon syntaxe théologiques sont en train de changer.

Je comprends que je reçois l’Esprit à égalité ou en démocratie avec l’immense biodiversité

animale et végétale de « toute chair » de la Création. Mais L’Esprit Sainte bouscule pas seulement ma façon de penser, elle exige aussi que je change ma façon de faire.

Je pourrais bien sûr continuer avec d’autres exemples, vous aussi sans doute – la langue maternelle du royaume des cieux empreinte de l’Esprit de vérité et d’intégrité, dans une ère de la glorification du mensonge … mais je suis supposée prêcher et non pas fulminer !

Terminons alors avec “le monde après” et avec deux images Le prophète Joël cité par Pierre promet visions et rêves aux jeunes et vieux ensembles, aux serviteurs et pas uniquement aux classes qui gouvernent. Les valeurs d’amour, de fidélité, de maitrise de soi de la résurrection, ne sont pas uniquement pour une seule génération, mais valent pour toutes les ères. Cela doit aussi nous parler concernant comment construire le monde d’après.

Le premier tableau s’appelle parler en langues, nous l’avons regardé avec les catéchètes et

catéchumènes. Chacun reçoit sa part de l’esprit. Mais ce que vous ne pouvez pas deviner c’est que le vernis qui est comme du verre. Chaque personne qui regarde le tableau y est reflétait. « Sur toute chaire. » On s’est posé la question : et si Trump, ou Poutine, ou Assad, ou Bolsanaro étaient dans le tableau ? Est-ce que on leur mettrait une flamme de l’Esprit ? Heureusement que le versement de l’Esprit sur la création toute entière dépend de Dieu et non pas de nous…

Le deuxième tableau est de 1955, et porte le titre « Merry-go-round » qui veut dire manège ou

tourbillon. Il me parle profondément de l’unité dans la diversité, et de l’action commune. Mais « Merry » porte aussi le sens de joie. Dans tous nos efforts, ce don de la joie nous aidera à perfectionner notre nouvelle ancienne langue maternelle.

Après Pentecôte l’année liturgique entre dans le temps ordinaire, le rouge cède au vert, le nouveau normal si vous voulez. Que dans notre quotidienne chamboulée, l’Esprit de Pentecôte verse en nous le perfectionnement de notre langue maternelle du royaume des cieux, car le monde après commence toujours aujourd’hui et non pas demain. Que l’Esprit de Pentecôte mette de nouvelles compréhensions dans nos cœurs, d’autres paroles sur nos lèvres et rendent nous capables d’agir autrement.

Que L’Esprit sainte structure toujours plus notre langue d’intégrité, de vérité, d’unité et de diversité,

Musique

Nous croyons en Dieu!

Malgré son silence et secret,

Nous croyons qu’il est vivant.

Malgré le mal et la souffrance,

Nous croyons qu’il a fait le monde

Pour le bonheur de la vie.

Malgré les limites de notre raison

et les révoltes de notre cœur,

Nous croyons en Dieu.

Nous croyons en Jésus Christ!

Malgré les siècles qui nous séparent du temps où il est venu

Nous croyons en sa Parole.

Malgré nos incompréhensions et nos refus,

nous croyons en sa résurrection.

Malgré sa faiblesse et sa pauvreté,

Nous croyons en son règne.

Nous croyons en l’Esprit saint!

Malgré les apparences,

nous croyons qu’il conduit l’Eglise.

Malgré la mort,

nous croyons en la vie éternelle

Malgré l’ignorance et l’incrédulité

nous croyons que le Royaume d Dieu est pour tous.

Amen

Annonces et offrande – Jane et d’autres

Musique ?

Seigneur,

nous ne savons pas te prier comme il faut;

viens toi même dans nos coeurs intercéder par ton Esprit

Pour nos familles et nos amis;

pour tous ceux qui souffrent,

les malades et les mourants,

les infirmes et  les vieillards,

les pauvres et les isolés,

les torturés et les exilés,

nous te prions Seigneur.

Ecoute notre prière.

Pour tous ceux qui luttent, qui cherchent, qui désespèrent,

pour ceux qui sont abattus par l’épreuve ou dont la foi chancelle;

pour ceux qui passent par la tentation;

pour ceux qui t’oublient dans la prospérité ou dans la joie,

nous te prions Seigneur.

Ecoute notre prière.

Pour notre cité et notre peuple,

pour ceux qui nous gouverne,

pour nos villes et nos campagnes,

Pour tous les peuples de la terre

et pour la paix du monde

nous te prions Seigneur.

Ecoute notre prière.

Pour nos paroisses en ce temps de déconfinement,

pour ceux et celles qui exercent un ministère parmi nous.

Pour l’Eglise universelle,

pour sa fidélité et pour sa vigilance dans l’attente de ton Royaume,

pour l’unité de ton corps sur la terre,

nous te prions Seigneur.

Ecoute notre prière.

Liturgie de la Cène – Arthur et Karine – avec musique selon le cas

Esprit de force et de changement

Toi dont Jésus fut revêtu

pour devenir l’espoir des nations;

sois aussi déversé sur nous,

sans aucune réserve ni distinction,

afin qu’avec confiance et résolution

nous plantions ta justice sur la terre,

par Jésus-Christ,

Un cantique –