Culte d’offrande et de reconnaissance

Dimanche 11 octobre 2020

Culte d’offrande et de reconnaissance

Culte d’installation du conseil presbytéral

Temps de communion

  • Introduction (Denis)

Nous aurions pu avoir maintenant dans le cadre de ce culte festif la célébration de la Cène, du repas du Seigneur. Le conseil presbytéral a pris le temps de la réflexion et a estimé qu’il était préférable de la reporter. En effet ce temps du partage du pain et du vin est un temps fort de communion qui nous rapproche les uns des autres en présence du Christ ; mais dans le contexte de la crise sanitaire, pour des raisons diverses dont nous n’avons pas à débattre ici, ce temps de communion peut être au contraire un temps de division et de fracture.

Autour de ce moment, les attitudes peuvent être très diverses, attitude de confiance, mais aussi peut être de crainte, de réserve, de prudence, de précaution de peur. Il nous a semblé sage d’attendre pour pouvoir célébrer une Sainte Cène qui soit ouverte au plus grand nombre.

N’oublions pas cependant que nous vivons déjà de vrais moments de communion par la joie d’être ensemble, par le chant, par la prière surtout lorsque nous pouvons dire intérieurement un même amen à ce qui a été dit. Nous sommes appelés pour le moment à vivre un jeûne de Sainte-Céne pour prendre en compte les uns et les autres dans leurs situations et leurs attitudes et du coup faire communion en pensant dans notre prière à chacune et chacun ;

(Andreas)

Et le Christ nous rejoint pleinement dans ce temps de manque et de deuil de la Sainte Cène, qu’il a lui-même vécu, comme l’Évangile de Luc nous le relate :

  • Lecture biblique – Institution de la Cène : Luc 22, 14. 16 – 18

14 Et quand ce fut l’heure, Jésus se mit à table, et les apôtres avec lui.

15 Et il leur dit : « J’ai tellement désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir. […] 17 Il reçut alors une coupe et, après avoir rendu grâce, il dit : « Prenez-la et partagez entre vous. 18 Car, je vous le déclare : Je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne jusqu’à ce que vienne le Règne de Dieu. »

  • Intercession (Andreas)

Avec Toi, Seigneur, nous attendons que vienne le Règne de Dieu :

Nous attendons de pouvoir de nouveau célébrer ton repas en communion avec toi, Seigneur, et les uns avec les autres !

Toi, qui nous rejoint en ces temps difficiles, nous te confions notre impuissance et notre désarroi. Nous te confions nos questions et nos inquiétudes

Mais nous voulons aussi te dire notre reconnaissance pour la fidélité de ton Amour pour chacun·e d’entre nous et nous tous ensemble.

Toi seul, Seigneur, tu peux rassasier notre faim.

Donne ton pain à ceux qui ont faim. Donne faim de toi à ceux qui ont du pain.

Toi seul, Seigneur, tu es notre force. Donne ta force à ceux qui sont faibles.

Donne l’humilité à ceux qui se croient forts. Toi seul, Seigneur, tu es la vérité.

Donne la foi à ceux qui doutent. Donne le doute à ceux qui croient te posséder.

Toi seul, Seigneur, tu es notre espérance. Donne confiance à ceux qui ont peur. Donne ta crainte à ceux qui ne font confiance qu’à eux-mêmes.

Toi seul, Seigneur, tu peux combler notre amour. Donne ta lumière à ceux qui te cherchent.

Garde dans ton amour ceux qui t’ont trouvé pour qu’ils te cherchent encore.

Confiant en ta présence avec nous, nous te disons :

Notre Père qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses,

comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

ET NE NOUS LAISSE PAS ENTRER EN TENTATION,

mais délivre-nous du Mal.

Car c’est à toi qu’appartiennent,

le règne, la puissance et la gloire

aux siècles des siècles

Amen.

Arc-en-Ciel 164 « Ah ! Qu’il est doux pour des frères »

Exhortation à deux voix (Andreas)

Seigneur, tu m’as toujours donné le pain du lendemain,

et bien que pauvre, aujourd’hui, je crois.

Seigneur, tu m’as toujours donné la force du lendemain,

et bien que faible, aujourd’hui, je crois.

Seigneur, tu m’as toujours donné la paix du lendemain,

et bien qu’angoissé, aujourd’hui, je crois.

Seigneur, tu m’as toujours gardé dans l’épreuve,

et bien que dans l’épreuve, aujourd’hui, je crois.

Seigneur, tu m’as toujours tracé la route du lendemain,

et bien qu’elle soit cachée, aujourd’hui, je crois.

Seigneur, tu m’as toujours parlé quand l’heure était propice,

et malgré ton silence, aujourd’hui, je crois.

Communauté de Pomeyrol

Qui peut nous séparer de l’amour du Christ ?

La détresse le peut-elle, ou bien l’angoisse,

ou encore la persécution, la faim,

les privations, le danger, la mort ?…

Oui, j’ai la certitude que rien

ne peut nous séparer de son amour :

ni la mort, ni la vie, ni les anges,

ni d’autres autorités ou puissances célestes,

ni le présent, ni l’avenir,

ni les forces d’en haut, ni celles d’en bas,

ni aucune autre chose créée,

rien ne pourra jamais nous séparer

de l’amour que Dieu nous a manifesté

En Jésus-Christ, notre Seigneur. (Romains 8,35. 38-39)

– Alléluia p.1135_1

Bénédiction (Denis)

Chant 52–09 « Il est une foi »